Le projet Madagascar sur les baleines d’Omura repose sur différentes méthodes pour étudier la biologie de cette espèce de manière intégrée.

Photos d’indentification (Photo ID) – Tout comme la plupart des cétacés, les baleines d’Omura peuvent être identifiées par des signes distinctifs naturels : Forme de la dorsale, coupures et cicatrices, la flamme côté droit, les chevrons sur les 2 flancs, … Les re sightings (quand la baleine a été prise en photo d’une année à l’autre) permettent d’estimer la concentration de la population, ainsi que de définir les mouvements et la diversité des individus.

Les biopsies – Devenu routine lors les recherches sur les grands et petits cétacés, de petits morceaux de peau sont collectés, de manière indolore, grâce à des fléchettes de biopsie tiré avec une arbalète ou un fusil à air comprimé. Ces échantillons de peau permettent l’analyse pour la phylogénétique, la génétique des populations et l’écologie moléculaire (paternité, parenté). De plus, nous utiliserons un isotope stable afin de comprendre comment et de quoi se nourrissent ces baleines.

Bio-acoustique – Nous utilisons à la fois des hydrophones mobiles et des hydrophones immergés sur la durée pour collecter un maximum d’enregistrements de vocalisations. Ces enregistrements sont utilisés pour apprendre et connaitre les vocalisations des baleines d’Omuras et leurs comportements en phase de reproduction, ainsi que pour détecter leur présence à l’intérieur des zones de recherche grâce à des Contrôle Acoustique Passifs (Passive Acoustic Monitoring, PAM)

Collecte de plancton et de matière fécale – Nous utilisons des filets pour collecter du plancton, ainsi que échantillons de matière fécale, dans les zones où les baleines viennent se nourrir. Ces échantillons nous permettront de comprendre de quoi se nourrissent ces baleines grâce à l’identification des animaux récoltés et l’analyse de biotopes stables.